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Étiquette : apprentissage de la programmation

Mark Zuckerberg pense que l’on peut apprendre à coder grâce aux jeux vidéo

Mark Zuckerberg pense que l’on peut apprendre à coder grâce aux jeux vidéo

On ne présente plus Mark Zuckerberg, le célèbre fondateur de Facebook. Le 15 mai dernier, lors d’une séance de questions/réponses publiée sur Facebook, il a incité les parents à laisser leurs enfants jouer aux jeux vidéos pour favoriser leur développement intellectuel. Pour Mark Zuckerberg, on peut apprendre à coder grâce aux jeux vidéo et il se base sur son expérience personnelle pour en parler.

« Je ne serais assurément jamais devenu programmeur si je n’avais pas joué aux jeux vidéo étant enfant. » – Mark Zuckerberg

Il y a souvent un débat sur les effets des jeux vidéo sur les enfants. Par exemple, dès qu’il y a une tuerie aux Etats-Unis ou un acte de violence dans la société, on voit se développer des arguments autour du « c’est la faute aux jeux vidéo« .

Cette fois, Mark Zuckerberg explique que c’est grâce aux jeux vidéo que l’on peut devenir développeur. Dans son enfance, son goût des jeux vidéo lui a donné envie de faire des choses pour lui. Il a donc commencé par faire ses propres jeux vidéo seulement pour lui et « ils étaient horribles« . Ce n’était pas grave. Le jeu vidéo a donc été sa porte d’entrée pour apprendre à coder.

Néanmoins, il admet que certaines craintes des parents sont légitimes sur les jeux vidéos mais cela reste la solution la plus simple pour faire aimer les nouvelles technologies aux enfants.

Chez Toxicode, nous apprenons justement à des enfants à découvrir la programmation tout en développant leur propre niveau d’un jeu vidéo. Nos ateliers sont accessibles et on remarque qu’ils sont passionnés par l’exercice. Lors de nos différents ateliers pour apprendre à coder, je suis toujours assez étonné par le silence qui règne dans la salle. Les enfants sont vraiment concentrés.

Je partage donc cette approche pédagogique avec Mark Zuckerberg et je vous invite, si vous avez des enfants, à développer leur curiosité de la programmation que ce soit via des jeux vidéo ou tout autre support.

La nouvelle réforme des programmes scolaires prévoit d’apprendre à coder à l’école

La nouvelle réforme des programmes scolaires prévoit d’apprendre à coder à l’école

Le 13 avril 2015, le ministère de l’Education nationale a publié les projets de programmes pour les élèves du CP à la troisième qui doivent entrer en vigueur pour la rentrée de 2016. Outre la nouveauté de l’élaboration de programmes par cycles de trois ans avec des objectifs de formations, il est question d’apprendre à coder à l’école.

Ce n’est pas une grande surprise puisque l’apprentissage de la programmation à l’école est une préoccupation du gouvernement depuis quelques années maintenant. L’Académie des Sciences, le Conseil National du Numériques et des hommes politiques sont favorables à l’apprentissage du code à l’école. Au contraire, certaines personnalités comme Linus Torvalds estiment qu’apprendre à coder à l’école devrait être une spécialité en dehors du tronc commun.

Ce projet de programme tranche la question puisque ce serait les professeurs de mathématiques qui auraient la charge d’apprendre à coder aux élèves à partir du CE1.

Le projet prévoir que « dès le CE1, les élèves peuvent coder des déplacements à l’aide d’un logiciel de programmation adapté, ce qui les amènera en fin de CE2 à la compréhension, et la production d’algorithmes simples ».

L’idée est de préparer progressivement les élèves à apprendre à coder à l’école dès le cycle 2 (CP, CE1, CE2). Le cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) doit permettre au professeur de mathématiques d’apprendre aux élèves à utiliser des logiciels de calculs et d’initiation à la programmation.

En réalité, ce n’est qu’à compter du cycle 4 (5ème, 4ème, 3ème) que le code serait enseigné aux élèves. Les enseignants devront réaliser une introduction de l’algorithmique et de la programmation.

Durant ce cycle 4, l’objectif de l’Education nationale est de développer « l’enseignement du raisonnement, éclairer l’introduction du calcul algébrique et fournir un nouveau langage pour penser et communiquer.  » A la fin de la 3ème, les élèves devront être capable « d’analyser un problème complexe, définir des sous-problèmes, des étapes de résolution ainsi que de traduire un algorithme dans un langage de programmation. »

Concrètement, le projet de programme prévoit que les élèves pourront réaliser des exercices consistants à développer des petites applications ludiques comme une bataille navale, un pong, un tic tac toe, etc. Dans tous les cas, il est précisé que « la maîtrise d’un langage de programmation n’est toutefois pas un objectif du programme. » Il est avant tout question d’une ouverture d’esprit afin d’enseigner une méthode et une réflexion.

C’est un défi que je trouve intéressant et assez cohérent, maintenant il reste un travail de formation des professeurs de mathématiques à réaliser. Je pense que de nombreux professeurs seront heureux de cette évolution des programmes vers l’apprentissage du code. Pour le moment, ce ne sont que des projets de programmes et il va falloir attendre quelques mois pour voir les versions définitives. Néanmoins, on peut observer une tendance qui est récurrente comme l’a démontré l’appel « Culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat » favorisant, notamment, l’émergence de solutions pour permettre l’apprentissage du code à l’école.

Illustrations Lou Pine

Initiation du grand public au code : l’action des bibliothèques de la Ville de Paris

Initiation du grand public au code : l’action des bibliothèques de la Ville de Paris

Pour bien commencer l’année 2015, Toxicode voulait partager avec vous l’avancement de notre projet de coopération avec le réseau des bibliothèques de la Ville de Paris sur l’initiation du grand public au code. Depuis Septembre 2014, nous avons en effet lancé une initiative en lien avec ce réseau, en intervenant pour former les bibliothécaires à l’animation d’ateliers de programmation et permettre ainsi au grand public de pouvoir apprendre à coder en bibliothèque. Cécile Quach, conservatrice des bibliothèques à la Ville de Paris, en charge de la mission services innovants pour les bibliothèques municipales, nous livre ses impressions et son bilan sur ces premiers mois de collaboration.

Êtes-vous déjà initiée à la programmation? Quand avez-vous entendu parler de la programmation pour la première fois?

Non, au sens où je n’ai pas de bases en programmation. J’ai entendu parler de la programmation pour la première fois à six ou sept ans, lors d’un atelier à l’école primaire où les élèves devaient programmer le chemin d’une tortue et les couleurs du paysage où elle évoluait. Avec le recul, je me dis que j’avais peut-être alors fait connaissance avec le LOGO, mais je n’ai plus moyen de vérifier !

Comment vous est venue l’idée de ce projet en partenariat avec Toxicode?

Ce projet est né d’une rencontre avec Pierre Lancien à un meetup Code Cambouis, où j’avais fait connaître l’intérêt des bibliothèques de la Ville de Paris pour la vulgarisation de la science informatique

En quoi consiste ce projet?

Toxicode a commencé à développer des outils pour apprendre à coder de manière ludique. Pierre Lancien avait proposé de les faire connaître au public des bibliothèques. Ce projet correspondait également à notre politique d’inclusion visant à faire connaître et prendre conscience sans forcément proposer un enseignement systématique, rôle qui relève davantage de l’école. Pour accompagner la mise en place de ces outils dans les bibliothèques, Pierre Lancien a proposé des séances de formation pour la prise en main de ces outils et leur présentation au public. Pour sensibiliser les bibliothécaires aux enjeux de la vulgarisation de la science informatique, j’ai également confié à Pierre Lancien une conférence métier sur ce thème.

Les bibliothécaires qui ont assisté à cette conférence métier en sont ressortis pleins d’enthousiasme. Nous avons pu expérimenter dès octobre 2014 une première participation des bibliothèques de la Ville de Paris la Code Week, où Toxicode a proposé une game jam collaborative à la bibliothèque Jacqueline de Romilly, avec un outil spécialement développé pour l’occasion. Nous avons aussi expérimenté « Hello Codeur ! »,  un format transposant l’activité de conseil du bibliothécaire dans le domaine de la science informatique, à la bibliothèque Couronnes – Naguib Mahfouz, sur la proposition de Julien Dorra et d’Etienne Charignon, d’ut7, qui sont également impliqués dans le meetup Code Cambouis.

Est-ce essentiel selon vous que le grand public, y compris les enfants, apprennent à coder ? 

Je ne dirais pas que la question soit tant d’apprendre à coder, que de prendre conscience de l’importance de l’informatique en tant que moteur conceptuel et technique du numérique, de comprendre qu’à l’heure du numérique, la science informatique fait désormais partie de la culture générale et pour cela, de permettre au grand public de dédramatiser son rapport à l’informatique. Les bibliothèques en tant que service public ont une mission politique d’empowerment des citoyens. Montrer que tout le monde peut apprendre à coder, que ce n’est pas une activité, dans son principe, si compliquée qu’elle peut en avoir l’air, cela fait partie des voies possibles pour susciter une telle prise de conscience.

Bien sûr, sur le plan économique, les entreprises et les administrations auront de plus en plus besoin de programmeurs, mais ce n’est pas pour cette raison que les bibliothèques se positionnent sur la question de l’apprentissage de la programmation informatique.

Apprendre à coder en bibliothèque : une révolution ou une évolution naturelle?

J’ai commencé à répondre à cette question dans ma réponse précédente ! Donc oui, c’est une évolution naturelle. Les bibliothèques sont des services publics destinés à favoriser l’accès de tous  à la société de l’information et de la communication, afin de permettre une participation à la vie sociale et politique. Or, le numérique est l’exacerbation de cette société ; accompagner le public dans son appropriation du numérique est donc dans la continuité de la mission propre aux bibliothèques. Et, comme je l’ai expliqué plus haut, la science informatique est une clé d’entrée fondamentale pour comprendre le numérique.

Quels sont les retours des bibliothécaires suite aux premières sessions d’initiation réalisée par Toxicode?

Concernant la conférence métier, les bibliothécaires sont, comme je l’ai dit, tout à fait convaincus et impatients de se lancer dans l’action. Concernant les formations pratiques de prise en main de Codecraft, les bibliothécaires sont également très satisfaits, même s’il faudra expérimenter en situation réelle un atelier avec des enfants.

Quelles sont les prochaines étapes de ce projet? Et avez-vous déjà en tête d’autres projets possibles autour de la programmation?

D’autres sessions de formation sont encore prévues jusqu’en mars, avec une reconduction prévue, à la fois sur la sensibilisation aux enjeux et sur la prise en main de Codecraft. Il faudra ensuite tester des ateliers en bibliothèque avec les usagers.

Les bibliothèques de la Ville de Paris ont proposé d’autres actions autour de la programmation et de la science informatique : des ateliers Scratch (à la bibliothèque Jacqueline de Romilly), des coding goûters (à la bibliothèque Louise Michel). Ces actions vont être complétées à partir de 2015 par des ateliers avec les outils de Webmaker, des ateliers de bidouille avec des MakeyMakey et des activités  avec les Lego Mindstorms. La plateforme de France-ioi pour l’entraînement à l’algorithmique et la programmation sera proposée pour l’autoformation, avec la possibilité pour l’usager de se faire accompagner par un bibliothécaire. Des game jams sont également à l’ordre du jour, notamment à la bibliothèque Václav Havel, qui développe son offre autour de la programmation informatique.

 Pour plus d’information, rendez-vous sur Que faire à Paris, le site de la Ville de Paris pour dénicher bons plans culturels, sorties et activités. Guettez aussi les sélections « Que faire à Paris avec un geek » ! Et enfin, suivez votre bibliothèque préférée sur les réseaux sociaux.

Propos recueillis par Emilie Chung

Illustration Lou Pine

Histoire pour apprendre à coder – Le boulier

Histoire pour apprendre à coder – Le boulier

Lorsque l’on souhaite apprendre à coder, on pense que l’on va apprendre un métier qui est très récent. C’est vrai, si vous apprenez un langage de programmation votre objectif sera certainement de vouloir réaliser des sites web ou des logiciels via un ordinateur. Cela fait partie des nouveaux métiers qui ont vu le jour avec l’essor des nouvelles technologies.

Si je vous demandais à quand remontent les origines des langages de programmation, je pense que la majorité des lecteurs de ce billet de blog estimerait que cela remonte à moins d’un siècle. C’est là qu’il peut sembler y avoir un paradoxe. Même si le métier de développeur web ou de développeur de logiciel est très récent dans notre Histoire, l’origine de l’informatique et des langages de programmation est bien plus lointaine que l’on ne pourrait le penser.

En réalité, l’informatique que l’on connaît aujourd’hui est le résultat final de trois innovations humaines (que je traiterai à travers trois billets de blog) :

  • La mécanisation des opérations de calcul
  • La programmation
  • La notion d’algorithme

Dans ce premier billet de blog, je vais revenir sur la mécanisation des opérations de calcul.

Qu’est-ce la mécanisation des opérations de calcul ?

L’homme a cherché depuis plusieurs siècles des solutions pour calculer plus rapidement. Les méthodes pour compter et calculer peuvent être radicalement différentes d’un endroit du globe à l’autre.

Ainsi, le boulier, essentiellement en Asie, est un outil mécanique utilisé pour calculer, et ce depuis des siècles.

Dans un article du journal Le Monde du 26 novembre 1987 (réservé aux abonnés), un journaliste avait suivi des expériences faites dans des classes pour utiliser le boulier. Il est expliqué que lors de concours de calcul au Japon, le choix du boulier était supérieur à la calculatrice électronique. Le boulier permet même de calculer plus rapidement qu’une calculatrice !

« Avec le boulier, un enfant est capable de raisonner sur un nombre qu’il ne sait pas désigner », observe Mme Josette Huso, institutrice en CP à Grigny.

Le boulier offre la possibilité d’acquérir une réflexion visuelle où l’on va déconnecter le nombre de son aspect abstrait. On ne visualise que des boules. De plus, cela permet de voir les opérations dans leur ensemble. Une addition ou une soustraction sont des opérations pratiquement identiques dans cette méthode de calcul alors que dans les pays occidentaux, on va les traiter comme deux éléments d’apprentissage distincts. Les élèves qui ont appris à calculer avec un boulier sont souvent meilleurs en calcul mental. Ils ont une méthode de calcul différente.

En développement, c’est la même chose. En fonction de la façon dont sera écrit le code, on va avoir une réflexion différente pour arriver à un résultat. C’est pour cette raison qu’il est important de maîtriser les bonnes pratiques de la programmation car cela permet d’avoir un code plus efficace et lisible.

Le boulier illustre le paradoxe que l’on retrouve au Japon mais également dans le développement et l’informatique. Nous avons des outils ultra modernes tout en utilisant des logiques, des méthodes, qui sont ancestrales (même si l’usage du boulier n’est pas nécessaire pour apprendre à coder). Cette méthode est ancienne et les bouliers sont des objets rustiques dont la puissance pédagogique a traversé les siècles.

A l’heure du débat sur la nécessité d’apprendre le code à l’école, cela pourrait commencer par l’apprentissage de certains socles. L’usage d’un boulier dans une classe pourrait, paradoxalement, être un élément de l’apprentissage du code à l’école.

C’est donc assez amusant de constater que nos élèves (ceux qui ont eu des leçons avec un bouliers) « apprennent » depuis des décennies des logiques courantes en programmation à l’école…

Pour aller plus loin, je vous invite à comprendre le mécanisme du boulier à travers cette vidéo et pourquoi pas vous amusez avec un boulier … numérique !

Les mains dans le « Code Cambouis »

Les mains dans le « Code Cambouis »

Aujourd’hui, revenons sur une initative sympa, organisée tous les mois sur Paris, et qui permet aux codeurs expérimentés aussi bien que codeurs du dimanche de se retrouver tous ensemble autour d’un thème, l’apprentissage de la programmation, notamment par les enfants : les ateliers Code Cambouis.

Organisées depuis le mois d’avril dernier par Mikaël Couzic, « programmeur, formateur pour adulte et parent passionné par l’innovation pédagogique » et Julien Dorra, l’un des fondateurs des coding goûters qui font un carton un peu partout en France, les rencontres Code Cambouis sont l’occasion pour les participants de parler, d’échanger, d’expérimenter et même de jouer ensemble autour de ce thème.
De quoi s’agit-il ?
Je me suis rendue au dernier Code Cambouis, organisé le 30 juin dernier dans les locaux de la société SFEIR (chaque mois, un lieu différent) en compagnie de mes deux accolytes de Toxicode, Pierre et Julien. Au premier abord, ambiance décontractée, des gens discutent ça et là en petits groupes, on déplace ensemble les bureaux pour créer un espace suffisant, un peu à l’arrache, Julien Dorra et son comparse  présentent le déroulement de la soirée avec humour. Plutôt bon enfant et rassurant pour quelqu’un comme moi d’assez néophyte dans le domaine de la programmation. M
ais on sent aussi une réelle envie de communiquer et d’échanger et après les blagues, on est dans le coeur du sujet.
Le principe de cette rencontre Code Cambouis que nous expliquent nos deux organisteurs est assez simple :
deux rounds d’une heure environ chacun (ponctués par la pause pizzas fort appréciable). Durant chacun de ces rounds, tout participant peut appeler les autres à rejoindre son atelier ou groupe, s’inscrivant dans l’une des démarches suivantes:
  • Démonstrations d’outils  utilisés pour l’apprentissage du code, sous forme de mini ateliers pendant lesquels tous les participants peuvent améliorer du code, une ressource, etc. Ainsi, Pierre et Julien ont pu présenter deux de nos créations Toxicode, des jeux rigolos permettant d’apprendre à coder de façon ludique.  Julien Dorra a présenté deux de ses projets que j’ai particulièrement appréciés: une initiative de création artistique par les enfants grâce au code en partenariat avec le Centre Pompidou, et un projet de création artistique communautaire en ligne, là aussi utilisant le code.
  • Mini-sprint ressources: des petits groupes pour travailler à deux ou trois sur des ressources qui nous manquent, par exemple une ligne de code à compléter.
  • Création de formats: échange d’idées pour créer de nouveaux formats d’événements pédagogiques autour de l’apprentissage du code, par exemple comment créer un format d’apprentissage de la programmation accessible quelle que soit la langue parlée par l’utilisateur (question que j’ai posée concernant les réfugiés Birmans, suite à notre initiative de volontariat auprès d’eux en Thaïlande).
Comment ça se passe ?
Beaucoup de participants proposent de faire une démo ou d’expérimenter sur un outil ou sur un format d’apprentissage du code. Au début, je me suis dit que cela ferait trop d’ateliers. Mais finalement tout se déroule de manière assez naturelle : les participants naviguent d’un groupe à l’autre, en fonction du thème qui les intéresse. Certes, comme moi, certains sont frustrés de n’avoir pas pu tout voir ou tout expérimenter. Mais ce n’est que partie remise : en attendant la prochaine session, on discute pendant les collations, on échange conseils et adresses mail pour rester en contact et poursuivre l’échange après la fin de la rencontre.
Verdict ?
Comme l’a écrit un des participants sur le site Meetup :
Ca fait du bien de voir une communauté se monter, des liens se créer…
et j’ajouterai, de voir émerger de ce groupe des initiatives et des démarches créatives et fraîches.
Cela a aussi été une expérience positive pour Toxicode, on a pu présenter nos projets publiquement pour la première fois et recueillir des retours concrets et intéressants.
Je recommande donc sans hésiter à toute personne s’intéressant de près ou de loin à l’apprentissage du code de participer à la prochaine! Code Cambouis, ça se passe tous les derniers lundis du mois sur Paris (lieu à retrouver sur le site), c’est gratuit et ouvert à tous. Information et inscription :