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Et si apprendre à coder à l’école était fait par des professeurs d’arts plastiques ?

Et si apprendre à coder à l’école était fait par des professeurs d’arts plastiques ?

Depuis quelques années, je vois bien la volonté d’apprendre à coder à l’école exprimée par le ministère de l’éducation nationale. J’ai lu pas mal d’articles qui débattent de la pertinence ou non d’apprendre à coder aux enfants directement dans les programmes scolaires. Généralement, je retrouve deux positions entre ceux qui estiment qu’il faut se concentrer sur les « fondamentaux » comme apprendre à lire, écrire et compter ; et ceux qui pensent qu’il faut que les enfants découvrent le plus de choses. Par contre, je vois assez rarement de discussions sur la place du code à l’école.

 

Une volonté d’apprendre à coder à l’école depuis la rentrée 2016

 

Depuis la rentrée 2016, apprendre à coder à l’école est une réalité qui a intégré les programmes de primaire et collège. De mon point de vue, c’est déjà une belle évolution puisque l’on passe d’un apprentissage du numérique orienté sur les usages, sur savoir comment utiliser un ordinateur (et donc être consommateur), à un apprentissage fondé sur la compréhension et la construction du monde numérique (et donc être acteur, constructeur).

Concrètement, l’initiation à la programmation à l’école va commencer à l’âge de 6 ans du CP au CM1. C’est au collège qu’apprendre à coder entre dans les programmes de mathématiques. Au brevet 2017, l’épreuve de mathématiques et sciences comportera des exercices de programmation et d’algorithmique.

« Nous avons fait le choix de nous appuyer sur la mobilisation des enseignants de mathématiques et de technologie » Michel Lussault, président du Conseil supérieur des programmes.

Une approche plus globale pour apprendre à coder à l’école que le cloisonnement dans les mathématiques

 

Le parti-pris est donc d’intégrer l’apprentissage du code à l’école dans les mathématiques. Je ne vais pas insister sur la formation des professeurs de mathématiques pour remplir correctement cette mission ou sur le débat pour savoir si on devrait créer une matière « informatique » à l’école. Je pense que je pourrais en faire un billet de blog dédié 😉

Personnellement, je pense que c’est assez réducteur que de cantonner le code aux mathématiques (même si les mathématiques peuvent être créatives). En faisant ce choix, on accentue les préjugés que la programmation informatique est uniquement une science sans mettre en avant que c’est une façon de penser différemment.

En réalité, apprendre à coder à l’école devrait être possible dans de nombreuses matières. Coder, c’est aussi savoir organiser sa pensée et mieux comprendre le monde. La logique du code permet d’être bien plus créatif que ce que l’on nous présente à travers cette intégration dans les programmes scolaires.

Pourquoi apprendre à coder à l’école ne serait pas plus créatif ?

 

Lorsque j’étais encore à l’école, j’ai adoré mes cours d’arts plastiques. Je n’ai pourtant pas poursuivi mes études dans ce domaine (j’ai été en Fac de Droit) mais ça a été une formidable expérience. En arts plastiques, je n’ai pas appris à dessiner. Ce n’était pas l’objet. C’est une façon de penser que l’on enseigne et les méthodes ne sont que secondaires.

En fait, je suis persuadé que les professeurs d’arts plastiques devraient également apprendre à coder. Avec le code informatique, on peut construire de nombreuses choses et la seule limite est sa propre imagination. La logique du code est assez rapide à assimiler ainsi que les bases. Par contre, développer sa créativité est bien plus complexe.

Faire de la programmation, ce n’est pas une matière purement technique. En fait, ce sont des outils numériques que l’on peut utiliser pour construire le monde de demain et s’épanouir personnellement. L’objectif de l’apprentissage du code n’est pas de faire des ingénieurs.

En réalité, mon interrogation est plutôt de savoir comment nous voulons former nos enfants. Je suis convaincu que le rôle de l’école est de former des gens à penser et à être autonome. Apprendre à coder à l’école n’est donc pas une chose anecdotique puisque cela permet d’ouvrir des perspectives au-delà des sciences.

 Alexandre Amigouet

5 bonnes raisons de participer à la Code Week 2015

5 bonnes raisons de participer à la Code Week 2015

L’heure de la Code Week 2015 a sonné ! Ce samedi 10 Octobre marque le début d’une  semaine dédiée au code et à la programmation numérique dans toute l’Europe. Toxicode s’est mobilisé pour vous proposer tout au long de la semaine des événements en Région Parisienne et à Rennes et vous donne 5 raisons imparables de ne pas rater ce rendez-vous à échelle européenne.

Parce que c’est hyper tendance

La Code Week, c’est avant tout des opportunités de rencontres et d’échanges dans toute l’Europe. Et d’année en année, les événements organisés se font plus nombreux, et visent un public plus large. Il faut dire que la question de l’apprentissage du code est désormais devenue centrale et mobilise de plus en plus le gouvernement comme les acteurs sociaux. En 2014, on a compté environ 300 événements organisés rien que dans la France ! Cette année, Toxicode a mis les petits plats dans les grands et s’est associés à différents partenaires pour vous proposer des ateliers ludiques et innovants autour de l’apprentissage de la programmation (voir programme ci-dessous).

Parce qu’il y aura de l’action

La Code Week, c’est des ateliers ludiques pour les enfants (ateliers Scratch), des activités manuelles pour mettre les mains dans le cambouis (Makey Makey), de la création de jeux vidéo y compris la programmation de comportements d’un héros et de monstres (ateliers Toxicode – Code N Slash )…  Tout est fait pour que les participants de tous âges puissent vraiment avoir une expérience concrète de la programmation et de ses nombreuses applications au quotidien.

Parce qu’il y aura des robots et des IA (Intelligences Artificielles)

La Code Week, c’est des rencontres du 3ème type garanties ! Et oui, fini les heures assis devant un écran à écrire des lignes de code incompréhensibles. Désormais, la programmation permet de coder des intelligences artificielles (atelier Toxicode – Coder une intelligence artificielle à Rennes), le comportement d’un robot constructeur (ateliers Toxicode – Codecraft) ou de robots en chair et en os, enfin vous voyez ce que je veux dire… (ateliers robotiques avec de vrais robots pour devenir l’ami de Wall-e)         

Parce qu’il y aura de la compèt

La Code Week, c’est aussi l’occasion de participer à des challenges quel que soit votre niveau, passionné de programmation ou débutant. De nombreuses game jams sont prévues, permettant de se mesurer aux autres participants pour créer un niveau de jeu vidéo (ateliers Toxicode – Code N Slash ) ce qui obligera à sortir de votre zone de confort et à repousser vos propres limites !   

Parce qu’il y aura des filles (et des garçons)

Désormais, le code n’est plus seulement réservé à la gent masculine ! Les filles ont investi la place et ne comptent pas en partir. Les assoc de promotion de la programmation et des nouvelles technologies destinées aux filles type Girls in Tech ou Rails Girls fleurissent un peu partout et on ne va pas s’en plaindre… Lors des ateliers Toxicode organisés cet été, on comptait certes encore une majorité de mâles, mais les filles sont de plus en plus nombreuses ! Donc n’hésitez plus et venez apprendre à coder ou vous perfectionner au code, partout en France et en Europe !

Programme des ateliers Toxicode pour la Codeweek 2015 (10 au 18 octobre 2015) :

  • 10 octobre 2015 de 15h00 à 16h30 – “Atelier Codecraft” à la Médiathèque Hélène BERR, Paris 12ème, le cadre de NUMOK, festival numérique des Bibliothèques de la Ville de Paris.
  • 10 octobre 2015 de 14h30 à 17h30 – “Atelier Code N’ Slash” à la Médiathèque Françoise SAGAN, Paris 10ème.
  • 13 octobre 2015 de 19h à 23h – “Atelier Code N’ Slash” à l’ISART DIGITAL, Paris 11ème.
  • 17 octobre 2015 de 10h00 à 13h00 – “Atelier Bot Arena pour coder une Intelligence Artificielle” dans le cadre du Festival MAINTENANT à Rennes.
  • 17 octobre 2015 de 11h00 à 12h30 – “Atelier Codecraft” au Cube à Issy-les-Moulineaux.
  • 17 octobre 2015 de 14h30 à 17h30 – “Atelier Code N’ Slash” au Cube à Issy-lesMoulineaux.

Nos interventions :

  • Le 17 octobre 2015 de 15h15 à 16h30 – Échanges autour de l’apprentissage du code et des jeux vidéo : outils numériques de réappropriation du monde dans le cadre du Festival MAINTENANT à Rennes.
  • Le 23 octobre 2015 – Participation à la soirée de clôture de la Codeweek, organisée dans les locaux de Mozilla à Paris autour du thème : « Code, Créativité et Pédagogie ».

Exemple d’outils : http://silentteacher.toxicode.fr/

Démonstration de Bot Arena : https://www.youtube.com/watch?v=faS7zrRijAg

Démonstration de Code N’ Slash : https://www.youtube.com/watch?v=ZYv90pAvGe8

Nos formations en ligne : http://www.toxicode.fr/events

Pour plus d’informations sur ces événements  Code Week 2015, vous pouvez consultez la page www.codeweek.eu/

 

 

Mark Zuckerberg pense que l’on peut apprendre à coder grâce aux jeux vidéo

Mark Zuckerberg pense que l’on peut apprendre à coder grâce aux jeux vidéo

On ne présente plus Mark Zuckerberg, le célèbre fondateur de Facebook. Le 15 mai dernier, lors d’une séance de questions/réponses publiée sur Facebook, il a incité les parents à laisser leurs enfants jouer aux jeux vidéos pour favoriser leur développement intellectuel. Pour Mark Zuckerberg, on peut apprendre à coder grâce aux jeux vidéo et il se base sur son expérience personnelle pour en parler.

« Je ne serais assurément jamais devenu programmeur si je n’avais pas joué aux jeux vidéo étant enfant. » – Mark Zuckerberg

Il y a souvent un débat sur les effets des jeux vidéo sur les enfants. Par exemple, dès qu’il y a une tuerie aux Etats-Unis ou un acte de violence dans la société, on voit se développer des arguments autour du « c’est la faute aux jeux vidéo« .

Cette fois, Mark Zuckerberg explique que c’est grâce aux jeux vidéo que l’on peut devenir développeur. Dans son enfance, son goût des jeux vidéo lui a donné envie de faire des choses pour lui. Il a donc commencé par faire ses propres jeux vidéo seulement pour lui et « ils étaient horribles« . Ce n’était pas grave. Le jeu vidéo a donc été sa porte d’entrée pour apprendre à coder.

Néanmoins, il admet que certaines craintes des parents sont légitimes sur les jeux vidéos mais cela reste la solution la plus simple pour faire aimer les nouvelles technologies aux enfants.

Chez Toxicode, nous apprenons justement à des enfants à découvrir la programmation tout en développant leur propre niveau d’un jeu vidéo. Nos ateliers sont accessibles et on remarque qu’ils sont passionnés par l’exercice. Lors de nos différents ateliers pour apprendre à coder, je suis toujours assez étonné par le silence qui règne dans la salle. Les enfants sont vraiment concentrés.

Je partage donc cette approche pédagogique avec Mark Zuckerberg et je vous invite, si vous avez des enfants, à développer leur curiosité de la programmation que ce soit via des jeux vidéo ou tout autre support.

Bienvenue chez Toxicode – Première Game Jam dans nos nouveaux locaux !

Bienvenue chez Toxicode – Première Game Jam dans nos nouveaux locaux !

Ambiance conviviale et cacahuètes… Tels étaient les mots d’ordre du premier atelier Toxicode organisé dans nos nouveaux locaux parisiens. Après le succès de notre collaboration avec le réseau des Bibliothèques de la Ville de Paris cet hiver, nous venons de lancer une série d’ateliers et de formations Toxicode… pour fêter l’arrivée des beaux jours !

Notre premier event : une Game Jam organisée lundi 4 Mai, qui a rassemblé une trentaine de personnes de tous niveaux. Le concept : apprendre à coder en utilisant des outils ludiques conçus et développés par Toxicode.

Ca s’est passé comment?

Tout d’abord, nous avons commencé avec Silent Teacher, un de nous outils qui permet de s’initier en douceur aux concepts sous-tendant la programmation (formules, algorithmes) sans même avoir l’impression d’être en cours.

Ensuite, on est passé aux choses sérieuses avec Code N’Slash, une autre de nos créations, permettant d’apprendre à coder en construisant soi-même ou en petits groupes, des niveaux de jeu vidéo de difficultés variables. Le héros, un petit mais preux chevalier en armure, doit affronter des monstres et franchir des murs et des abysses pour rejoinder la sortie de chaque niveau.

Notre public, très motivé, a posé des tas de questions à notre équipe de sept formateurs Toxicode. Pierre Lancien, l’un de nos organisateurs Toxicode, explique : “Les gens ont entendu parler de l’événement par bouche à oreille, et ceux qui sont venus étaient donc souvent des groupes de potes, dont toute une troupe venue de Simplon, d’ou l’ambiance chaleureuse. Les gens se levaient pour aller faire des pauses et grignoter, et en profitaient aussi pour discuter avec certains membres de notre équipe à l’extérieur de la salle.”

Verdict ?

Au vu des retours très positifs des participants, pari réussi pour ce premier atelier chez Toxicode !

Vous aussi, vous voulez participer ?

Vous aussi, vous aimeriez apprendre à coder ? Vous voulez en savoir plus sur la liste des prochains ateliers et programmes de formations Toxicode prévus sur Paris ?  Visitez notre page Toxicode Events.

La nouvelle réforme des programmes scolaires prévoit d’apprendre à coder à l’école

La nouvelle réforme des programmes scolaires prévoit d’apprendre à coder à l’école

Le 13 avril 2015, le ministère de l’Education nationale a publié les projets de programmes pour les élèves du CP à la troisième qui doivent entrer en vigueur pour la rentrée de 2016. Outre la nouveauté de l’élaboration de programmes par cycles de trois ans avec des objectifs de formations, il est question d’apprendre à coder à l’école.

Ce n’est pas une grande surprise puisque l’apprentissage de la programmation à l’école est une préoccupation du gouvernement depuis quelques années maintenant. L’Académie des Sciences, le Conseil National du Numériques et des hommes politiques sont favorables à l’apprentissage du code à l’école. Au contraire, certaines personnalités comme Linus Torvalds estiment qu’apprendre à coder à l’école devrait être une spécialité en dehors du tronc commun.

Ce projet de programme tranche la question puisque ce serait les professeurs de mathématiques qui auraient la charge d’apprendre à coder aux élèves à partir du CE1.

Le projet prévoir que « dès le CE1, les élèves peuvent coder des déplacements à l’aide d’un logiciel de programmation adapté, ce qui les amènera en fin de CE2 à la compréhension, et la production d’algorithmes simples ».

L’idée est de préparer progressivement les élèves à apprendre à coder à l’école dès le cycle 2 (CP, CE1, CE2). Le cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) doit permettre au professeur de mathématiques d’apprendre aux élèves à utiliser des logiciels de calculs et d’initiation à la programmation.

En réalité, ce n’est qu’à compter du cycle 4 (5ème, 4ème, 3ème) que le code serait enseigné aux élèves. Les enseignants devront réaliser une introduction de l’algorithmique et de la programmation.

Durant ce cycle 4, l’objectif de l’Education nationale est de développer « l’enseignement du raisonnement, éclairer l’introduction du calcul algébrique et fournir un nouveau langage pour penser et communiquer.  » A la fin de la 3ème, les élèves devront être capable « d’analyser un problème complexe, définir des sous-problèmes, des étapes de résolution ainsi que de traduire un algorithme dans un langage de programmation. »

Concrètement, le projet de programme prévoit que les élèves pourront réaliser des exercices consistants à développer des petites applications ludiques comme une bataille navale, un pong, un tic tac toe, etc. Dans tous les cas, il est précisé que « la maîtrise d’un langage de programmation n’est toutefois pas un objectif du programme. » Il est avant tout question d’une ouverture d’esprit afin d’enseigner une méthode et une réflexion.

C’est un défi que je trouve intéressant et assez cohérent, maintenant il reste un travail de formation des professeurs de mathématiques à réaliser. Je pense que de nombreux professeurs seront heureux de cette évolution des programmes vers l’apprentissage du code. Pour le moment, ce ne sont que des projets de programmes et il va falloir attendre quelques mois pour voir les versions définitives. Néanmoins, on peut observer une tendance qui est récurrente comme l’a démontré l’appel « Culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat » favorisant, notamment, l’émergence de solutions pour permettre l’apprentissage du code à l’école.

Illustrations Lou Pine

Notre atelier pour apprendre à coder à la Cantine Numérique Rennaise

Notre atelier pour apprendre à coder à la Cantine Numérique Rennaise

Apprendre à coder est un désir croissant chez de nombreuses personnes. Il vous suffit de regarder le succès de la Codeweek, la multiplication des ateliers autour de l’apprentissage de la programmation ou la volonté politique de l’instaurer à l’école pour mesurer cet engouement.

Chez Toxicode, notre ambition est de proposer des outils pour favoriser cet apprentissage et casser les barrières psychologiques que l’on peut avoir avant de commencer à apprendre à coder. C’est dans cet objectif que nous avons lancé Silent Teacher, un petit outil ludique qui permet de se familiariser avec le code informatique.

Mercredi 14 janvier, nous avons été, avec Pierre Lancien, animer deux ateliers pour apprendre à coder à la Cantine Numérique de Rennes. Nous avons fait le choix de faire deux sessions sur deux plages horaires différentes et nous avons eu deux publics totalement différents !

Notre atelier pour apprendre à coder à la Cantine Numérique Rennaise
Nicolas Leludez avec sa fille jouant aux jeux réalisés lors de la session

La première session était de 14h30 à 18h00, les participants étaient essentiellement des adolescents venus apprendre à coder un petit jeu. Mais nous avons aussi accueilli deux retraités et des adultes attirés par ce monde qu’ils voulaient découvrir. La seconde session était de 18h30 à 22h30, ce sont des adultes de divers horizons qui étaient présents (étudiants, salariés, etc). Malgré les idées reçues, il y avait une part non négligeable de femmes intéressées par l’apprentissage de code.

Notre atelier pour apprendre à coder à la Cantine Numérique Rennaise
Pierre Lancien expliquant comment utiliser l’outil de Toxicode Code n’ Slash

Cet atelier avait pour objectif d’initier chacun à l’apprentissage du code et, pour y parvenir, nous avons développé un outil intitulé « Code n’ Slash ». Pour le moment, il n’est pas encore disponible en ligne mais il le sera dans les prochains mois via notre portail. L’objectif était de permettre à chacun de construire le niveau de son jeu, à sa manière, grâce à des fonctionnalités regroupées dans une documentation. Ainsi, on peut être initié à apprendre à coder tout en s’amusant. Code n’ Slash permet de se familiariser avec la syntaxe de la programmation web, et ce, même sans avoir de notions en programmation ! De nombreux participants à cet atelier n’avaient jamais fait de code de leur vie.

A la fin de l’atelier, chacun pouvait retrouver les niveaux du jeu réalisés par les autres pour les comparer et y jouer. Ce qui est amusant, c’est que chaque personne a utilisé Code n’ Slash à sa manière pour en faire un jeu singulier. J’ai été impressionné par le calme qui régnait pendant la réalisation des niveaux tellement la concentration des « codeurs » était forte !

Je tenais à remercier la Cantine Numérique Rennaise pour nous avoir ouvert ses portes et Nicolas Ledez pour son aide précieuse dans l’animation de cet atelier d’apprentissage du code.

Plus d’informations sur le site de la ville de Rennes : http://metropole.rennes.fr/actualites/les-themes/loisirs/savoir-coder-l-autonomie-dans-un-monde-connecte/

Initiation du grand public au code : l’action des bibliothèques de la Ville de Paris

Initiation du grand public au code : l’action des bibliothèques de la Ville de Paris

Pour bien commencer l’année 2015, Toxicode voulait partager avec vous l’avancement de notre projet de coopération avec le réseau des bibliothèques de la Ville de Paris sur l’initiation du grand public au code. Depuis Septembre 2014, nous avons en effet lancé une initiative en lien avec ce réseau, en intervenant pour former les bibliothécaires à l’animation d’ateliers de programmation et permettre ainsi au grand public de pouvoir apprendre à coder en bibliothèque. Cécile Quach, conservatrice des bibliothèques à la Ville de Paris, en charge de la mission services innovants pour les bibliothèques municipales, nous livre ses impressions et son bilan sur ces premiers mois de collaboration.

Êtes-vous déjà initiée à la programmation? Quand avez-vous entendu parler de la programmation pour la première fois?

Non, au sens où je n’ai pas de bases en programmation. J’ai entendu parler de la programmation pour la première fois à six ou sept ans, lors d’un atelier à l’école primaire où les élèves devaient programmer le chemin d’une tortue et les couleurs du paysage où elle évoluait. Avec le recul, je me dis que j’avais peut-être alors fait connaissance avec le LOGO, mais je n’ai plus moyen de vérifier !

Comment vous est venue l’idée de ce projet en partenariat avec Toxicode?

Ce projet est né d’une rencontre avec Pierre Lancien à un meetup Code Cambouis, où j’avais fait connaître l’intérêt des bibliothèques de la Ville de Paris pour la vulgarisation de la science informatique

En quoi consiste ce projet?

Toxicode a commencé à développer des outils pour apprendre à coder de manière ludique. Pierre Lancien avait proposé de les faire connaître au public des bibliothèques. Ce projet correspondait également à notre politique d’inclusion visant à faire connaître et prendre conscience sans forcément proposer un enseignement systématique, rôle qui relève davantage de l’école. Pour accompagner la mise en place de ces outils dans les bibliothèques, Pierre Lancien a proposé des séances de formation pour la prise en main de ces outils et leur présentation au public. Pour sensibiliser les bibliothécaires aux enjeux de la vulgarisation de la science informatique, j’ai également confié à Pierre Lancien une conférence métier sur ce thème.

Les bibliothécaires qui ont assisté à cette conférence métier en sont ressortis pleins d’enthousiasme. Nous avons pu expérimenter dès octobre 2014 une première participation des bibliothèques de la Ville de Paris la Code Week, où Toxicode a proposé une game jam collaborative à la bibliothèque Jacqueline de Romilly, avec un outil spécialement développé pour l’occasion. Nous avons aussi expérimenté « Hello Codeur ! »,  un format transposant l’activité de conseil du bibliothécaire dans le domaine de la science informatique, à la bibliothèque Couronnes – Naguib Mahfouz, sur la proposition de Julien Dorra et d’Etienne Charignon, d’ut7, qui sont également impliqués dans le meetup Code Cambouis.

Est-ce essentiel selon vous que le grand public, y compris les enfants, apprennent à coder ? 

Je ne dirais pas que la question soit tant d’apprendre à coder, que de prendre conscience de l’importance de l’informatique en tant que moteur conceptuel et technique du numérique, de comprendre qu’à l’heure du numérique, la science informatique fait désormais partie de la culture générale et pour cela, de permettre au grand public de dédramatiser son rapport à l’informatique. Les bibliothèques en tant que service public ont une mission politique d’empowerment des citoyens. Montrer que tout le monde peut apprendre à coder, que ce n’est pas une activité, dans son principe, si compliquée qu’elle peut en avoir l’air, cela fait partie des voies possibles pour susciter une telle prise de conscience.

Bien sûr, sur le plan économique, les entreprises et les administrations auront de plus en plus besoin de programmeurs, mais ce n’est pas pour cette raison que les bibliothèques se positionnent sur la question de l’apprentissage de la programmation informatique.

Apprendre à coder en bibliothèque : une révolution ou une évolution naturelle?

J’ai commencé à répondre à cette question dans ma réponse précédente ! Donc oui, c’est une évolution naturelle. Les bibliothèques sont des services publics destinés à favoriser l’accès de tous  à la société de l’information et de la communication, afin de permettre une participation à la vie sociale et politique. Or, le numérique est l’exacerbation de cette société ; accompagner le public dans son appropriation du numérique est donc dans la continuité de la mission propre aux bibliothèques. Et, comme je l’ai expliqué plus haut, la science informatique est une clé d’entrée fondamentale pour comprendre le numérique.

Quels sont les retours des bibliothécaires suite aux premières sessions d’initiation réalisée par Toxicode?

Concernant la conférence métier, les bibliothécaires sont, comme je l’ai dit, tout à fait convaincus et impatients de se lancer dans l’action. Concernant les formations pratiques de prise en main de Codecraft, les bibliothécaires sont également très satisfaits, même s’il faudra expérimenter en situation réelle un atelier avec des enfants.

Quelles sont les prochaines étapes de ce projet? Et avez-vous déjà en tête d’autres projets possibles autour de la programmation?

D’autres sessions de formation sont encore prévues jusqu’en mars, avec une reconduction prévue, à la fois sur la sensibilisation aux enjeux et sur la prise en main de Codecraft. Il faudra ensuite tester des ateliers en bibliothèque avec les usagers.

Les bibliothèques de la Ville de Paris ont proposé d’autres actions autour de la programmation et de la science informatique : des ateliers Scratch (à la bibliothèque Jacqueline de Romilly), des coding goûters (à la bibliothèque Louise Michel). Ces actions vont être complétées à partir de 2015 par des ateliers avec les outils de Webmaker, des ateliers de bidouille avec des MakeyMakey et des activités  avec les Lego Mindstorms. La plateforme de France-ioi pour l’entraînement à l’algorithmique et la programmation sera proposée pour l’autoformation, avec la possibilité pour l’usager de se faire accompagner par un bibliothécaire. Des game jams sont également à l’ordre du jour, notamment à la bibliothèque Václav Havel, qui développe son offre autour de la programmation informatique.

 Pour plus d’information, rendez-vous sur Que faire à Paris, le site de la Ville de Paris pour dénicher bons plans culturels, sorties et activités. Guettez aussi les sélections « Que faire à Paris avec un geek » ! Et enfin, suivez votre bibliothèque préférée sur les réseaux sociaux.

Propos recueillis par Emilie Chung

Illustration Lou Pine

Toxicode à l’Heure du Code du 8 au 14 décembre

Toxicode à l’Heure du Code du 8 au 14 décembre

Chaque année, les événements autour du Code à échelle mondiale se multiplient, et ce pour notre plus grande satisfaction !

Après le succès de la Codeweek en octobre dernier, voici que l’Hour of Code (Heure du Code) débarque dans le monde entier du 8 au 14 décembre.

Lancé aux Etats-Unis (sans surprise), le mouvement Hour of Code soutenu par de nombreuses personnalités américaines, depuis le Président Barack Obama jusqu’aux célébrités hollywoodiennes, en passant par l’inévitable fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, permet a plusieurs dizaines de millions d’élèves dans plus de 180 pays d’avoir accès à une heure d’apprentissage informatique.

L’édition 2014 se tiendra du 8 au 14 décembre dans le cadre de la Semaine de l’éducation des sciences informatiques » (Computer Science Education Week, http://csedweek.org/) pendant laquelle des éducateurs à travers le monde s’engagent à faire vivre à leurs élèves cette heure d’activité de programmation.

Pour participer à l’Heure du Code et retrouver tous les événements organisés près de chez vous, rendez-vous sur http://hourofcode.com/au/fr

Toxicode n’est pas en reste pour fêter la Semaine du Code : nous offrirons très prochainement à trois heureux gagnants 1 heure de formation en ligne gratuite à la programmation, accompagnés par nos formateurs Toxicode. Restez connectés à notre blog pour ne pas manquer le début de notre initiative « L’Heure de Toxicode » !

 

Toxicode célèbre la Codeweek 2014

Toxicode célèbre la Codeweek 2014

Ce dernier mois a été riche en événements et rencontres autour du code grâce à l’organisation de la Codeweek dans toute l’Europe. De Londres à Milan en passant par Prague, les claviers ont crépité et les ordis ont chauffés au rythme des nombreux événement organisés du 11 au 18 octobre dernier dans le cadre de cette Semaine du Code version 2014.

Les chiffres sont éloquents : plus de 3.000 activités partout en Europe, 233 rien qu’enFrance dont 71 en Région Parisienne, 162 dans les autres régions françaises, 36 villes participantes, plus de 70 partenaires. L’apprentissage du code est désormais un élément incontournable de notre sphère sociale, professionnelle et culturelle !

Pour marquer le coup, Toxicode, partenaire de la Codeweek, a tenu à monter des événements originaux, rassemblant des novices ou des codeurs un peu plus expérimentés. Sur la semaine, nous avons donc organisé deux Game Jams à Paris, l’une à la bibliothèque Jacqueline de Romilly (Paris 18è) et l’autre à l’ISART Digital, école formant au jeu vidéo et à l’animation 3D. Deux ambiances complètement différentes, des publics différents aussi, mais plein d’enthousiasme, d’énergie et de franches rigolades qui ont contribué à la création collective d’un beau jeu vidéo à la fin de chaque séance.

Le principe de la Game Jam est le suivant : pouvoir découvrir et pratiquer le code à travers la construction collective d’un jeu vidéo d’action ou de stratégie. Novices comme initiés à la programmation ont pu coder les comportements de monstres et fabriquer des niveaux, qui ont été rassemblés à la fin de l’événement pour donner un jeu complet et jouable sur internet. Ils ont été aidés par des outils développés spécialement par Toxicode pour cette Codeweek et guidés par des membres de notre équipe ainsi que plusieurs étudiants isartiens volontaires.

Témoignage d’Axel, Toxicodeur et animateur d’une des Game Jams :

Le point commun, qui part ailleurs est très positif, est que les gens qui ont participé aux ateliers se sont prêtés au jeu. Qu’ils aient de bonnes bases de programmation ou non les participantes et les participants ne se sont pas trop préoccupés des quelques petits problèmes que nous avons eus et ont été constructifs dans leur démarche.

Ainsi, malgré quelques problèmes techniques au démarrage, le bilan des deux événements s’avère très positif et nous encourage à poursuivre notre partenariat avec la Codeweek l’année prochaine ainsi qu’organiser d’autres événements du même type dans les prochains mois.